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Dialogue national: Le Pds, « Réew mi », « Andu-Nawle » et l’Uc Bunt bi partants


À quelques heures de l’ouverture du Dialogue national sur le système politique, plusieurs formations dont le parti « Réew mi », le Pds, l’Union citoyenne Bunt Bi et le parti Marche des territoires « Andu-Nawle », entre autres, ont confirmé leur participation à ce rendez-vous (28 mai au 4 juin) prévu au Cicad.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) par l’intermédiaire de son porte-parole Bachir Diawara interrogé par « le Soleil », hier, lundi 26 mai 2025, a confirmé la participation des libéraux au dialogue national sur le système politique (28 mai au 4 juin) au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Selon lui, cette volonté de participer au dialogue est le fruit d’une large consultation de toutes les entités du parti qui ont donné leur accord pour une participation responsable et constructive de la formation dirigée par Karim Wade. Le parti « Réew mi » d’Idrissa Seck a également confirmé sa participation, à travers un communiqué, dont le Soleil détient une copie.
Selon les responsables du parti de l’ancien Premier ministre sous Wade, cette démarche est le fruit d’une concertation de toutes les structures de ladite formation qui ont, dans une grande majorité, validé cette décision, souligne le texte. « Le parti ‘’Réew mi’’ exprime l’espoir que cette dynamique de concertation nationale aboutira à des consensus forts à même de renforcer notre démocratie et la transparence de notre fichier électoral », lit-on dans le document. L’Union citoyenne Bunt Bi a salué la tenue du Dialogue national avant d’émettre des propositions qui, selon ses responsables, doivent faire l’objet de débats. Parmi ses recommandations, Bunt bi propose la mise en place du vote électronique partiel ou généralisé, celle d’un ministère en charge des élections ou l’encadrement du financement des partis politiques, informe un communiqué signé par le Président dudit parti El hadj Ibrahima Mbow.
Le parti Marche des territoires « Andu-Nawle » du député Maguette Sène sera aussi de la partie. Le parti de l’ancien directeur général du Coud entend, à travers de cette démarche, œuvrer pour le renforcement de l’État de droit et partager ses propositions pour l’amélioration du fonctionnement des institutions, souligne-t-on dans la note reçue. La formation Renaissance républicaine « Sunu Réew » d’Abdoulaye Diouf Sarr a aussi confirmé sa participation au dialogue, nous fait savoir un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction. Selon les partisans de l’ancien ministre de la Santé sous Macky Sall, cette participation va servir de tribune pour promouvoir un processus électoral transparent garantissant la stabilité et la continuité des institutions républicaines. Dans le même sillage, la coalition « Fagaru » les Sentinelles de la République confirme également sa participation.

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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.