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Prix de l’électricité: le chef de l’État promet une baisse progressive et maîtrisée


Dans la phase active de l’exploitation du gaz, le chef de l’État promet une baisse structurelle du prix de l’énergie en faisant la part belle à l’économie locale.
Le président Bassirou Diomaye Faye, accompagné de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a effectué une visite sur la plateforme gazière Grand Tortue Ahmeyim (Gta). Il est revenu sur les nombreuses attentes placées en l’exploitation des ressources gazières. « Ce gaz n’a de valeur que s’il produit de la lumière, de la croissance de la dignité, en vue d’améliorer les conditions des populations », a déclaré le chef de l’État, indiquant qu’ « une partie de la production de gaz naturel de Gta, c’est-à-dire 20 à 25 %, sera destinée à l’approvisionnement du marché domestique pour soutenir une baisse structurelle, progressive et maîtrisée des prix de l’énergie dans notre pays ». Ce gaz, a-t-il ajouté, est un levier de développement local, un carburant pour notre souveraineté énergétique, un moteur pour notre industrialisation. Sous ce rapport, Bassirou Diomaye Faye estime que le Sénégal a posé des jalons importants pour utiliser une partie de ce gaz.
« Le contrat de construction du segment nord de notre réseau gazier permettra d’acheminer le gaz Gta vers la centrale de Gandon, future centrale électrique, pivot de l’électrification du nord du pays. L’État attend des contractants le respect inconditionnel des besoins de fourniture en gaz domestique », a-t-il indiqué. En exploitant ces ressources, les deux pays ont décidé d’être des acteurs majeurs. Ce, en ne restant pas à la périphérie du progrès, selon le Président.
« Depuis le 9 février 2025, l’unité de liquéfaction, avec une capacité annuelle attendue de 2,3 millions de tonnes, est opérationnelle », a-t-il précisé. Pour Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, ce succès dépasse une simple prouesse économique. Il incarne, à ses yeux, la profondeur des liens entre les deux pays unis par la géographie et l’histoire. « Il illustre ce que deux Nations unies peuvent réaliser ensemble », s’est-il réjoui.





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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.