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Visa Schengen : les pays africains confrontés aux plus hauts taux de refus


Cette difficulté d'accès restreint non seulement les voyages et les opportunités économiques, mais représente également une perte financière significative en raison des frais de dossier non remboursables.
Des données de la Commission européenne révèlent qu'un nombre réduit de demandes s'accompagne souvent de taux de refus disproportionnés, plongeant ainsi les voyageurs africains dans une grande incertitude.
Plusieurs raisons expliquent cette situation, telles que des exigences documentaires rigoureuses, un accès limité à des preuves financières fiables, et une perception élevée du risque migratoire.
Les problèmes structurels, comme la rareté des consulats et le manque de transparence, aggravent davantage les difficultés pour les demandeurs africains.
Un rapport de Henley & Partners souligne que les demandeurs africains subissent des taux de refus bien plus élevés par rapport à leurs homologues asiatiques ou d'autres régions.
En 2023, bien qu'ils aient formulé deux fois moins de demandes que les pays asiatiques, les Africains étaient deux fois plus susceptibles de se voir refuser un visa, avec un écart moyen de 14 points de pourcentage.
Les statistiques montrent que parmi les dix pays enregistrant les plus hauts taux de refus de visas Schengen, six sont africains. Les Comores affichent un taux alarmant de 61,3 %, suivies par la Guinée-Bissau (51 %), le Ghana (47,5 %), le Mali (46,1 %), le Soudan (42,3 %), et le Sénégal (41,2 %).
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« Une position incohérente et hypocrite », Capitaine Touré recadre Me Youm après sa déclaration sur l’amnistie

L’ancien capitaine de la gendarmerie et actuel Directeur général de l'Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a vivement critiqué la récente prise de position de Me Oumar Youm, ancien ministre sous le régime de Macky Sall.

S’exprimant sur la polémique autour de la loi interprétative qui sera soumise au vote le 2 avril à l’Assemblée nationale, Seydina Oumar Touré s’étonne de l’attitude de l’ancien ministre, qu’il juge contradictoire avec son propre engagement politique. « J’ai parcouru le texte de Maître Oumar Youm, ancien ministre du Président Macky Sall. Je trouve sa position très paradoxale, c’est à la limite une négation de son appartenance politique », a-t-il déclaré.

Me Youm, de son côté, dénonce cette loi interprétative qu’il considère comme une reconnaissance implicite des crimes et délits imputés aux membres du PASTEF. Il estime qu’au lieu d’abroger la loi d’amnistie promise, le pouvoir en place propose un texte « indigeste » visant, selon lui, à protéger des « délinquants » au détriment de ceux qui ont défendu la République.

En réponse, Seydina Oumar Touré remet en question la cohérence de la démarche de Me Youm, rappelant que cette loi a été adoptée sous son propre gouvernement. « Faire voter une loi par son parti en marge des canaux appropriés, en moins d’une année, et ‘espérer’ son abrogation, tout en reprochant au régime en place de ne pas l’avoir abrogée, me paraît incroyablement incohérent et foncièrement hypocrite », a-t-il asséné.

Allant plus loin dans son analyse, l’ancien officier de la gendarmerie accuse l’ancienne majorité, aujourd’hui dans l’opposition, de manquer de respect au peuple sénégalais. « Aujourd’hui plus que jamais, le pouvoir de jadis, opposition actuelle, repousse inexorablement les limites de l’irrespect et du manque de considération vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il conclu.